ALGER - Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, a présenté, mercredi à Alger, un exposé devant la Commission des finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN), sur le budget sectoriel dans le projet de loi de finances PLF 2025.
A cette occasion, M. Merad a précisé que le programme de son secteur englobait "un ensemble de mesures en vue de poursuivre les efforts en matière de prise en charge des besoins du développement réalisé lors du premier mandat présidentiel du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune".
Ces besoins, ajoute le ministre, concernent "la poursuite des efforts visant à éliminer les disparités en matière de développement, en focalisant sur les régions pauvres et marginalisées, outre la réalisation d'un équilibre entre les wilayas en termes de développement, dans l'objectif de renforcer la cadence de l'économie locale, de promouvoir et de transformer les collectivités locales en pôles attractifs pour l'investissement générateur de richesse et d'emploi".
M. Merad a également affirmé que ce projet "accorde une priorité absolue à l'appui du processus de transformation numérique, à même de faciliter les procédures administratives et de rapprocher l'administration du citoyen, dans le cadre de la poursuite de l'amélioration de la gestion des affaires publiques, conformément aux principes de qualité et d'efficience".
Dans ce cadre, le ministre a indiqué que pour l'année 2025, le secteur compte "7 principaux programmes et 19 sous-programmes", faisant état de l'affectation de "plus de 620 milliards DA pour soutenir les collectivités locales, plus de 515 milliards DA pour le programme de la Sûreté nationale et plus de 101 milliards DA pour la Protection civile, en sus des affectations liées à l'aménagement du territoire, aux libertés publiques et à la circulation des personnes et des biens, outre le programme des télécommunications nationales et de l'administration générale".
A cette occasion, M. Merad a annoncé "l'ouverture de 1.235 postes budgétaires, dont 1.200 au profit des nouvelles wilayas déléguées dans les Hauts plateaux et de 35 postes au profit du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales (FGSCL).