Le constat actuel appelle en effet à des mesures structurelles pour modifier en profondeur nos échanges commerciaux. Notre continent est encore maintenant trop dépendant dans ses rapports économiques avec le reste du monde de ses ressources naturelles qui représentent à elles seules 65% de nos exportations, et dont les fluctuations des prix fixés sur les marchés internationaux conduisent certains de nos pays sur des trajectoires de balances des paiements déséquilibrées et de cycles de surendettement.